«In French Please!»: des adaptations en français de chansons étonnantes pour Adamo

«In French Please!»: des adaptations en français de chansons étonnantes pour Adamo

 

Sur son nouvel album In French Please!, Salvatore Adamo offre des adaptations en français de chansons que l’on peut qualifier de surprenantes et d’étonnantes. On retrouve Sorry Seems To Be The Hardest Word d’Elton John, Forever Young d’Alphaville, Harvest Moon de Neil Young, A Horse With No Name d’America et Man of The Hour de Pearl Jam.

Au bout du fil, chez lui, en Belgique, l’auteur, compositeur et interprète de 79 ans rigole. Il est fier de son coup.

«J’aime bien atterrir où on ne m’attend pas», a-t-il lancé lors d’un entretien téléphonique fort agréable.

Adamo interprétera quelques-unes de ces chansons lors d’une tournée de dix concerts au Québec, qui sera lancée, le 25 avril, à la Salle Wilfrid-Pelletier de la Place des Arts. Il sera, le 30 avril, au Grand Théâtre de Québec avec ses huit musiciens.

Il va aussi, bien sûr, faire ses incontournables et des chansons de ses derniers albums lancés depuis sa dernière visite en 2010.

«Il y a un certain nombre de chansons qu’il serait très prétentieux de ne pas chanter, parce que je sais que le public se déplace surtout pour ces chansons. Je les chante avec beaucoup de tendresse. Je sais que je dois tout à ces chansons», a-t-il fait remarquer.

Des duos

Salvatore Adamo ne joue pas les flagorneurs. Les chansons qu’il a reprises sur In French Please! font partie de sa vie. Il les a écoutées et aimées.

«Je me nourris de plusieurs musiques. J’ai cette musique-là en moi», a-t-il confié.

À l’âge de 14 ans, sa mère, Concetta, l’avait surpris, en pleine vague rock and roll, devant un miroir, avec un balai, en train de se déhancher comme Elvis Presley.

«Elle a écrit à son papa à mon insu et un mois plus tard, je recevais une guitare. Ma mère, mon grand-père et Elvis Presley sont le trio hétéroclite qui est à l’origine de ma carrière», a-t-il relaté.

On peut l’entendre, sur In French Please!, en duo avec Jane Birkin sur J’dis pas qu’je t’aime (I’m Not in Love) de 10CC, avec Daniel Auteuil sur Je suis ton ami (You’ve Got a Friend) de Carole King et avec Gaétan Roussel sur Poussière au vent (Dust in The Wind) de Kansas.

Le rêve de Stephan Eicher

L’auteur, compositeur et interprète italo-belge a approché le Suisse Stephan Eicher pour la réalisation de cet album enregistré durant la pandémie. Un exercice de style qu’il a qualifié de très belle parenthèse.

«Un journaliste, lors d’un concert à Nancy, il y a 15 ans, m’a raconté que Stephan Eicher lui avait dit, la veille, qu’il rêvait de faire un disque avec moi. Ça n’est pas tombé dans l’oreille d’un sourd. J’ai pensé à lui lorsque j’ai eu l’idée de faire cet album. Ce fut une très belle rencontre», a-t-il évoqué.

Salvatore Adamo a découvert la pièce Man of the Hour, de Pearl Jam, qui est devenue L’homme de vie, lorsqu’il a vu le film Big Fish de Tim Burton.

«C’est peut-être ma préférée sur l’album. Ça m’a rappelé mon père qui était un peu rêveur. La scène finale, avec les personnages inventés par le père, qui défilent, m’a fait pleurer. C’était magnifique et bouleversant», a-t-il confié.

Adamo s’est demandé si le public allait le suivre dans cette aventure.

«Le but recherché était de surprendre. Je savais très bien que mon public de base ne connaissait pas forcément les originaux de ces chansons, mais il y a aussi des gens qui vont les découvrir et d’autres qui vont tendre l’oreille peut-être pour la première fois», a-t-il conclu.

Toutes les dates de la tournée québécoise de Salvatore Adamo sont en ligne sur productionsmartinleclerc.com.

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