Choses Sauvages: une tournée américaine grâce à… Shazam!
À la fin août, le groupe montréalais Choses Sauvages partira faire une tournée de 27 dates aux États-Unis, en accompagnant le groupe américain The Bright Light Social Hour. Voilà une première pour cette formation funk-rock francophone qui voit les portes de l’étranger s’ouvrir de plus en plus.
L’application Shazam, qui permet de savoir sur son téléphone quelle chanson joue dans un lieu public, est un peu l’élément déclencheur de cette nouvelle tournée aux États-Unis pour Choses Sauvages.
En entrevue avec Le Journal, le chanteur et bassiste du groupe, Félix Bélisle, raconte que le groupe rock psychédélique The Bright Light Social Hour a découvert Choses Sauvages par hasard, à Montréal, grâce à Shazam.
« Ils prenaient un verre à l’Escogriffe [Bright Light y a joué en mai 2019] et ils ont entendu une de nos chansons. Avec Shazam, ils ont vu que c’était Choses Sauvages. Ils sont tombés un peu en amour avec nous. »
Les Américains sont ensuite entrés en contact avec les Québécois. Quand Choses Sauvages s’est rendu à Austin en mars dernier, pour participer au festival South By Southwest, Bright Light les a invités à participer à un spectacle. Le courant a passé et l’idée de partir en tournée tous ensemble cet automne a été lancée.
Tout cuit dans le bec
« On est bien excités de ça parce que c’est un territoire qu’on ne connaît pas, dit Félix. En plus, ils ont été super cool avec nous parce qu’ils se sont démenés corps et âme pour qu’on puisse faire la tournée. Ce ne sont pas des trucs qui sont faciles financièrement de traîner six gars pendant 27 dates. Ils nous ont signés sur leur compagnie de booking. »
Parmi les 27 dates, Choses Sauvages jouera notamment à Nashville, Washington, Philadelphie, New York, Chicago, Boston, San Diego, Los Angeles et San Francisco.
« Les gens vont vraiment être là pour The Bright Light Social Hour, dit Félix. On l’a un peu tout cuit dans le bec [en faisant la première partie]. Le groupe remplit des salles d’environ 300 places un peu partout aux États-Unis. Tout ce qu’on a à faire, c’est notre job. »