Ouvre-moi
© 1996, Jean-Claude Boudreau
Les mots pèsent lourd
Sur mon cœur en amour
Dans mes mains chaudes
Et dans ma tête froide
Je les vois qui courent
Se disputant l’essence
Et moi, comme un vautour
Je m’agrippe à ceux qui me manquent
Les mots pèsent lourd
Sur mon cœur en amour
Sans faux-fuyants, sans détours
Ulcérés, ébranlés
C’est au compte-gouttes
Que je me livre à moi pour vous
C’est une goutte de plus
Dans cet aveu entre vous et moi
C’est une porte qui s’ouvre
Une lueur d’où émerge le jour
Ouvre-moi
Ouvre-moi
Les mots pèsent lourd
Sur mon cœur en amour
Et mon corps en dit long
Sur les détails du parcours
C’est au compte-gouttes
Que je me livre à moi pour vous
Ma tête, exempte de discours
Me laisse enfin être moi
C’est une porte qui s’ouvre
Une lueur d’où émerge le jour
Ouvre-moi
Ouvre-moi